Mai 2012, Fayard
Suite de mon feuilleton de l'été: La mort s'invite à Pemberley, P.D. James.
Enfin! D'un pas allègre et décidé, je convertis 22€ en 393 pages, enserrées dans une couverture bleu-gris-ciel d'orage, une belle photographie de château inquiétante illustrant le titre séducteur souligné d'un dessin stylisé de calèche de conte de fées.
D'ores et déjà, je subodorai que je serai déçue! Impossible de donner une suite à un conte romantique, sans briser la magie des premiers émois (1). En dépit de cette certitude, je me préparai à déguster cette intrigue policière qui exale un parfum de madeleine... Avec une délectation légèrement masochiste, laissant monter les souvenirs. Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse!
Je ne dirai rien des 66 premières pages.
A la page 67, je ne compris rien, relus, à nouveau, regardai la pagination, et constatai avec stupeur qu'il manquait 10 pages à mes 393 promises! Que croyez-vous que je fisse? Continuer? Que nenni!
Adepte de préceptes modernes de zénitude, je décidai d'emblée d'interrompre ma lecture et de l'ajourner.
Un échange de volume s'imposait...
(1) Cependant, Chantal Robillard a excellé dans cet exercice, brisant les tabous avec humour: Les sept fins de Blanche-Neige