Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 21:53

Enard rue-des-voleurs Actes Sud

 

Un livre formidable, foisonnant, passionnant.

Je l'ai lu depuis plusieurs mois et ne sais par quel biais aborder cet article. Alors, je laisse la parole à Sophie, pas par paresse mais parce qu'elle dit parfaitement ce que j'ai ressenti à la lecture: link


Le meilleur livre que j'ai lu depuis la rentrée!


Partager cet article
Repost0
11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 19:08

Les-cerfs-volants Romain Gary

 

Après toute une série de livres certes agréables mais qui ne me laissent que peu de souvenirs, j'ai envie d'un vrai bon livre,
d'un livre dont on se souvient,
d'un livre qui raconte une histoire,
d'un auteur dont on relit les phrases pour le plaisir d'en faire rouler les sonorités, 
de sentiments, d'émotions, d'amour, de jalousie, d'amitié, d'espoir, de lâcheté, de désespoir, de courage, de résistance, d'optimisme, de bienveillance,
d'imagination,
de folie.

 

J'attrape un roman de Romain Gary, moins connu que Les racines du ciel ou La promesse de l'aube. (J'aime tellement ces deux romans, aux titres magnifiques, ils m'émeuvent tellement lorsque je les relis qu'ils m'intimident un peu... je dois choisir le moment approprié pour me les approprier et ce n'est pas le moment). Je choisis donc un autre de mes livres préférés de Gary, son dernier, livre que j'ai déjà lu et relu!

 

       Je relis Les cerfs-volants, ...

...et je sais pourquoi j'aime tant lire!       





 

P 148   Je passais mes dernières heures avec Lila. Le bonheur avait une présence presque audible, comme si l'ouïe, rompant avec les superficies sonores, pénétrait enfin aux profondeurs du silence,    cachées jusque-là par la solitude.                                                                                               


Nos instants de sommeil avaient cette tiédeur où l'on ne sait ce qui est rêveries et ce qui est corps, ce qui est nid et ce qui est ailes. Je sens encore sur ma poitrine son profil dont l'empreinte est sans doute           invisible mais que mes doigts retrouvent fidèlement aux heures lourdes de ce malentendu physique qui      n'a qu'un seul corps.                                                                                                                           


p 181 Je ne savais pas encore que d'autres Français commençaient à vivre comme moi de mémoire, et    que ce qui n'était pas là et semblait avoir disparu à tout jamais pouvait demeurer vivant et présent avec    tant de force.                                                                                                                                     


p 240   La France, quand elle reviendra, aura besoin non seulement de toute notre imagination mais   encore de beaucoup d'imaginaire.                                                                                                  


p 241   Rien ne vaut la peine d'être vécu qui n'est pas d'abord une oeuvre d'imagination , ou alors la mer ne serait plus que de l'eau salée...                                                                                                            


p 367 L'espoir est une frayeur.                                                                                                             

 


Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:33

 

Sénanque salut MarieGrasset, juillet 2012


Sélection du prix Fémina 2012


J’aurais dû détester ce livre !


Un titre qui ne me disait rien, une histoire sans intérêt ou plutôt pas d'histoire hormis "l'apparition", des personnages peu engageants et une écriture sans relief particulier.

J'aurais dû...

Mais...

... riant plus d’une fois, gloussant souvent, j’ai dévoré ce livre, tournant les pages avec jubilation, je me suis régalée, allant de surprises en découvertes lorsque l’auteur part dans des digressions, avec un humour, une finesse et un non-conformisme délectables. 

 

Piquant, savoureux et drôle!



L’histoire : La Vierge apparaît à un vétérinaire incroyant et déprimé, et il s’en fout !
Enfin presque.
C’est tout ? C'est tout !


Petit florilège

p 13 : La Vierge m'est apparue le 1er avril 2008. La date était mal choisie. Je sais qu'humour et spiritualité ne sont pas toujours antagonistes mais sincèrement, j'aurais préféré le 31 mars. 


 P 29 : La Trinité aurait mieux tenu sur ses bases si Marie avait remplacé le Saint-Esprit, un personnage flou qui ne nous sert à rien. La Vierge aurait apporté de la féminité dans cette triade agressivement masculine et devenue l’égale du père, elle aurait pu peser sur l’épilogue de la tragédie. Jésus n’aurait jamais demandé « Mère, pourquoi m’as-tu abandonné ? » La question ne se serait pas posée. Quelle mère aurait laissé faire ça ? Marie aurait décroché son fils de la croix en un claquement de doigts et arrêté cette boucherie.


 P 36 : - Elle était plutôt gironde Marie ou genre bonne soeur?


P 37 : Elle a un nom à plusieurs détentes. C'est compliqué, il y a aussi des traits d'union. Elle s'appelle Solange, aussi. Un prénom qui sonne comme un crissement d'ongle sur l'ardoise d'un tableau. Rien n'y prédispose pourtant. Si l'on décompose Solange, on rencontre une première syllabe stellaire et une deuxième céleste, mais le mariage des deux est terrien. Solange crisse.


 P 127: Personne n’a décrit une vierge mûre, au physique ingrat ou étranger, éteinte, ne rayonnant pas, apparaissant à des voyants vieux, méchants ou pire, riches.

- Riches ?

- Oui, l’argent prive de toute chance de la voir apparaître, comme si le ciel passait par une analyse financière préalable.


P 136 : « Chimères », tranchait le docteur Cotan qui prescrivait de démystifier le passé ou plutôt de le désenivrer en le revivant à jeun. Le bon temps de la jeunesse était un temps alcoolisé et l’âge adulte une cellule de dégrisement dont les portes ne s’ouvraient qu’à notre décès. En clair, nous étions en gueule de bois d’enfance, nous ne vivions pas, nous cuvions.


P 167 : Un jour, il a voulu savoir en quoi mon père voulait se réincarner : « En moins. Animal, végétal, pierre… Moins de pensée est le seul horizon souhaitable. »


Apparition? Révélation, plutôt!

 


Partager cet article
Repost0
15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 15:53

Prix Goncourt  des lycéens 2012

Sélections

Lauréat

1      

2

3

Vassilis Alexakis, L’enfant grec (Stock)

ü

 

 

Gwenaëlle Aubry, Partages (Mercure de France)

 

ü

 

Thierry Beinstingel, Ils désertent (Fayard)

ü

 

 

Serge Bramly, Orchidée fixe (JC Lattes)

 

 

 

Patrick Deville, Peste et choléra (Seuil),

ü

 

 

Joël Dicker, La vérité sur l'affaire Harry Quebert(De Fallois/L'Age d'homme) 

ü

ü

ü

Mathias Enard, Rue des voleurs (Actes Sud)

ü

 

 

Jérôme  Ferrari, Le sermon sur la chute de Rome (Actes Sud)

ü

ü

 

Gaspard–Marie Janvier, Quel trésor ! (Fayard)

 

 

 

Linda Lê, Lame de fond (Bourgois)

ü

ü

 

Tierno Monenembo, Le terroriste noir (Seuil)

 

 

 

Joy Sorman, Comme une bête (Gallimard)

ü

ü

 

 

 

C’est le 25ième Goncourt des lycéens, organisé par la Fnac et le ministère de l’éducation, avec l’accord de l’académie Goncourt. Environ 2000 lycéens participent avec leurs classes ; les jurys régionaux votent pour affiner les sélections ; 13 lycéens délégués par leurs régions délibèrent à Rennes où le prix a été organisé pour la première fois.


Partager cet article
Repost0
15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 15:49

Dicker Editions de Fallois, août 2012

 

 

 

Un livre qui caracole en tête des ventes,
un livre dont tout le monde parle,
un livre dont les droits de traduction se sont envolés à la foire de Frankfort,
un livre récompensé par le
Grand prix du roman de l'Académie française 2012, Prix Goncourt des lycéens 2012
et sélectionné par des grands prix d’automne :
Prix Goncourt 2012, Prix Fémina 2012, Prix Interallié 2012
écrit par un jeune homme de 27 ans,
bref un des livres de la rentrée.


J’ai eu la chance de lire un article coup de cœur écrit par Sophie qui  a déclenché un achat automatique et une lecture dans la foulée, sans autre information. Cliquez , vous comprendrez! C’est une chance, car souvent lorsque tout le monde s’enthousiasme d’une seule voix, l’attente est importante et augmente le risque de déception.


Il s’agit d’une enquête provoquée par la découverte du cadavre d’une jeune fille de 15 ans, disparue plus de 30 ans auparavant. La trame est un triller, je n’en dirai donc pas plus ! 
Le livre est très bien construit, tout d’abord l’affaire Harry Quebert et puis, la vérité sur l’affaire Harry Quebert, mais il est aussi question de l’Amérique, de littérature.
Varié, surprenant, plein de rebondissements, il ne manque pas d’humour.
Par contre, il faut oublier les dialogues, notamment ceux avec Nola, souvent du niveau d’un mauvais roman-photos.


D’où ma surprise concernant sa sélection pour le Goncourt notamment, (qui privilégie souvent la belle écriture aux dépens du plaisir) et l'évidence de sa consécration par les lycéens pour le Goncourt des lycéens, qui aiment se faire plaisir en lisant.


Un « page-turner » réussi.


 

Un "page-turner" en français?


Partager cet article
Repost0
15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 09:39

Prix Interallié 2012

Sélections

 

Lauréat

 

J’ai lu

1

2

3

Nicolas d'Estienne d'Orves, Les fidélités successives (Albin Michel)


ü

ü

 

 

Joël Dicker, La vérité sur l’affaire Harry Québert (De Fallois/

ü

 

 

 

Philippe Djian, "Oh…"(Gallimard)


ü

ü

ü

 

Christophe Donner, A quoi jouent les hommes (Grasset)


 

 

 

 

Lionel Duroy, L’hiver des hommes (Julliard)

 

 

 

 

Jérôme Ferrari, Le sermon sur la chute de Rome (Actes Sud)

ü

 

 

 

Gaspard-Marie Janvier, Quel trésor ! (Fayard)


 

 

 

 

Sébastien Lapaque, La convergence des alizés (Actes Sud)

ü

ü

 

 

Colombe Schneck, La réparation (Grasset)

 

 

 

 

 

Seul Sébastien Lapaque, parmi les auteurs sélectionnés, fait figure de nouveau venu dans la course aux prix d’automne.



Les deux nouveaux membres du jury ne seront pas désignés avant la proclamation du prix.

C’est Philippe Djian qui emporte le prix, au huitième tour de scrutin ! , avec 5 voix contre 3. Le lauréat de l’année dernière était  Morgan Sportès. Tout, tout de suite.

 

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 13:51


En 2011, le lauréat était Alexis Jenni pour L'art français de la guerre (Gallimard).

Créé le 21 décembre 1903 par Jules et Edmond de Goncourt , le prix Goncourt est le prix littéraire le plus fameux et le plus couru, car le plus vendeur – entre 300 000 et 500 000 exemplaires en moyenne en première édition .


Prix Goncourt 2012

Sélections

 

Lauréat

 

J’ai lu

1

2

3

Vassilis Alexakis, L’enfant grec (Stock)

ü

 

 

 

Gwenaëlle Aubry, Partages (Mercure de France)

 

 

 

 

Thierry Beinstingel, Ils désertent (Fayard)

ü

 

 

 

Serge Bramly, Orchidée fixe (JC Lattes)

 

 

 

 

Patrick Deville, Peste et choléra (Seuil),

ü

ü 

 

 

Joël Dicker, La vérité sur l’affaire Harry Québert (De Fallois/L'Age d'homme)

ü

         ü

 

  

Mathias Enard, Rue des voleurs (Actes Sud)

ü

 

 

  

Jérôme  Ferrari, Le sermon sur la chute de Rome (Actes Sud)

ü

ü 

   ü      

 

Gaspard–Marie Janvier, Quel trésor ! (Fayard)

 

 

 

 

Linda Lê, Lame de fond (Bourgois)

ü

ü 

 

 

Tierno Monenembo, Le terroriste noir (Seuil)

 

 

 

  

Joy Sorman, Comme une bête (Gallimard)

ü

 

 

 

 



 

 

 

 

Seule Linda Lê n'est dans aucune autre liste des grands prix littéraires de l'automne. Une jeune auteure à découvrir!

Joël Dicker, Mathias Enard et Jérôme Ferrari sont également sélectionnés pour le Grand prix du roman de l'Académie française.

Dicker et Ferrari ont aussi été retenus par le jury de l'Interallié. 

Patrick Deville, prix du roman Fnac, est dans la première liste du prix Décembre, celle du Médicis et celle du Renaudot.

Le Renaudot nomme également Vassilis Alexakis.

Mais c'est avec la première sélection du Fémina que le Goncourt partage le plus grand nombre d'auteurs puisqu'on y retrouve Thierry Bestingel, Patrick Deville, Joël Dicker, Jérôme Ferrari et Joy Sorman.


C'est Jérôme Ferrari d'Actes sud, cité de longue date parmi les favoris, qui l'emporte avec 5 voix.

 

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 13:31

 

Prix Renaudot 2012

Sélections

 

Lauréat

 

J’ai lu

1

2

3

Vassilis Alexakis, L’enfant grec (Stock)


ü

ü 

 

 

Christian Authier, Une certaine fatigue (Stock)

ü

ü 

 

 

Aurélien Bellanger, La Théorie de l’information (Gallimard)

 

 

 

 

Anne Berest, Les patriarches (Grasset)


ü

ü 

 

 

Mohamed Boudjedra, Le parti des coïncidences (Alma)

ü

 

 

 

Agnès Desarthe, Une partie de chasse (L’Olivier)

 

 

 

 

Patrick Deville, Peste et choléra (Seuil)


ü

ü 

 

 

Christophe Donner, A quoi jouent les hommes (Grasset)

 

 

 

 

Lionel Duroy, L’hiver des hommes (Julliard)


 

 

 

 

Henri Lopes, Une enfant de Poto-Poto (« Continents noirs » Gallimard)

ü

 

 

 

Abdellah Taïa, Infidèles (Seuil)


 

 

 

 

Jean-Loup Trassard, L’homme des haies (Gallimard)

ü

ü 

 

 

Florian Zeller, La jouissance : un roman européen (Gallimard)

ü

 

 

 

 

 

 

Quelques vedettes de la rentrée déjà sélectionnés par les autres grands prix -Vassilis Alexakis au Goncourt, Patrick Deville au Goncourt et au Médicis, (déjà lauréat du prix du roman Fnac), Abdellah Taïa au Médicis -, mais aussi des auteurs peu connus comme Mohamed Boudjedra, Henri Lopes, Anne Berest. De belles découvertes en perspective ?

Et puis également l’apparition d’une petite maison d’édition créée l’an dernier.

Le Renaudot élargit ses sélections, bravo !

 

Et grande surprise, c'est la rwandaise Mukasonga Scholastique qui emporte le prix, avec son roman: Notre Dame du Nil, édité chez Gallimard, au dixième tour de scrutin. Philippe Djian, qui ne faisait pas partie de la sélection a également obtenu des voix.

Le Renaudot réserve bien des surprises cette année!

 

Résumé : Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil. Les familles espèrent que dans ce havre isolé et difficile d'accès, leurs filles parviendront vierges au mariage négocié pour elles dans l'intérêt du lignage. Prélude au génocide rwandais, le huis clos où doivent vivre des lycéennes encerclées par les nervis du pouvoir hutu, fonctionne comme un microcosme existentiel. 

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 13:54

 

Prix Médicis 2012

Sélections

 

Lauréat

 

J’ai lu

1

2

Lien

Romans français

 

 

 

 

Claude Arnaud, Brève saison au paradis (Grasset)


 

 

 

 

Aurélien Bellanger, Théorie de l’information (Gallimard)


 

 

 

 

Alain Blottière, Rêveurs (Gallimard)


 

 

 

 

François Bon, Autobiographie des objets (Seuil)


 

 

 

 

Patrick Deville, Peste et choléra (Seuil)


ü

 

 

icon_biggrin.gificon_biggrin.gif 

Philippe Djian, "Oh !" (Gallimard)


ü

 

 

 

Lancelot Hamelin, Le Couvre-feu d’octobre («L’Arpenteur», Gallimard)


 

 

 

 

Claudie Hunzinger, La Survivance (Grasset)


 

 

 

icon_biggrin.gif 

Leslie Kaplan, Millefeuille (POL)


ü

 

 

 

Emmanuelle Pireyre, Féerie générale (L’Olivier)


ü

Interview 

ü 

 

Mathieu Riboulet, Les Œuvres de miséricorde: fictions et réalités (Verdier)


 

 

 

 

Patrick Roegiers, Le Bonheur des Belges (Grasset)


ü

 

 

 

Abdellah Taïa, Infidèles (Seuil)



ü

 

 

 

Gary Victor, Maudite éducation (Philippe Rey)



 

 

 

 

Romans étrangers

 

 

 

 

Margaux Fragoso, Tigre, tigre !  (Flammarion)


ü

 

 

 

Vassili Golovanov, Espace et labyrinthes: récits (Verdier)


 

 

 

 

António Lobo Antunes, La Nébuleuse de l’insomnie (Bourgois)


ü

 

 

 

Ferdinand von Schirach, Coupables (Gallimard)


 

 

 

 

Salman Rushdie, Joseph Anton : une autobiographie (Plon)


ü

 

 

 

Gonçalo M. Tavares, Un Voyage en Inde (V.Hamy)

 

 

 

 

Ferdinand von Schirach, Coupables (Gallimard)


ü

 

 

 

Juan Gabriel Vásquez, Le bruit des choses qui tombent (Seuil)


ü

 

 

 

Avraham B. Yehoshua, Rétrospective (Calmann-Lévy/Grasset)

ü

 

 ü 

 

 

 

Quelques fantaisies pour le Médicis : le livre de Salman Rushdie entre en deuxième sélection ; le livre de François Bon, tout d’abord sélectionné en « romans », passe en « essais » en deuxième sélection ; le livre d’ Emmanuelle Pireyre, sélectionné en « romans » est cependant classé en « essai » par son éditeur. Des fantaisies dues au retour de Frédéric Mittérand dans le jury?

Emmanuelle Pireyre remporte le prix Médicis pour son quatrième roman, Féérie générale, publié en août dernier à l’Olivier, au premier tour par huit voix.



Evocation de la société contemporaine, à travers des pastiches de discours portant sur la question du voile, le rôle de l'argent, le bonheur écologique ou encore la démilitarisation de l'Europe, Féérie générale est roman-collage, où réalité et fiction s'entremêlent, à travers une succession d'histoires où les langages se téléscopent...


Partager cet article
Repost0
6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 09:48

 

Prix Fémina 2012

Sélections

 

Lauréat

 

J’ai lu

1

2

3

19 romans français

 

 

 

 

Thierry Bestingel, Ils désertent (Fayard)


ü

 

 

icon_biggrin.gif icon_biggrin.gif icon_biggrin.gif

Jeanne Cordelier, Escalier F (Phébus)


 

 

 

 

Julia Deck, Viviane Élisabeth Fauville (Minuit)

ü

ü 

 

 

Patrick Deville, Peste et choléra (Seuil)

ü

ü 

ü   

icon_biggrin.gif icon_biggrin.gif

Joël Dicker, La vérité sur l’affaire Harry Québert (De Fallois/L’Age d’homme)


 

 

 

 icon_biggrin.gif icon_biggrin.gif 

Philippe Djian, « Oh !» (Gallimard)


 

 

 

 

Nicolas d’Estienne d’Orves, Les fidélités successives (Albin Michel)


 

 

 

icon_biggrin.gif 

Jérôme Ferrari, Le sermon sur la chute de Rome (Actes Sud)


ü

ü 

 

 icon_biggrin.gif 

Lancelot Hamelin, Le couvre-feu d'octobre (L'Arpenteur/Gallimard)


ü

 

 

 

Claudie Hunzinger, La Survivance (Grasset)


 

 

 

icon_biggrin.gif 

Leslie Kaplan, Millefeuille (P.O.L)


 

 

 

 

Bruno Le Maire, Musique absolue. Une répétition avec Carlos Kleiber (Gallimard)


ü

ü 

 

 

Catherine Mavrikakis, Les derniers jours de Smokey Nelson (Sabine Wespieser éditeur)


ü

 

 

 

Florence Noiville, L’attachement (Stock)


 

 

 

 

Gisèle Pineau, Cent vies et des poussières (Mercure de France)


 

 

 

 

Nathalie Rheims, Laisser les cendres s’envoler (Léo Scheer)


 

 

 

 

Catherine Safonoff, Le mineur et le canari (Zoé)


ü

 

 

 

Colombe Schneck, La réparation (Grasset)


 

 

 

 

Antoine Senanque, Salut Marie (Grasset)


ü

 

 

icon_biggrin.gif icon_biggrin.gif 

Anne Serre, Petite table, soit mise ! (Verdier)


ü

ü 

 

 

Joy Sorman, Comme une bête (Gallimard)
 

 

 

 

 

11 romans étrangers

 

 

 

 

Sébastien Barry, Du côté de Canaan (J.Losfeld)


ü

ü 

 

 

Michiel Heyns, La dactylographe de Mr James (P.Rey)


ü

ü 

 

 

Yan Lianke, Les quatre livres (Picquier)


ü

 

 

 

Antonio Lobo Antunes, La nébuleuse de l'insomnie (Bourgois)


 

 

 

 

Audur Ava Olafsdottir, L'embellie (Zulma)


 

 

 

 

Michael Ondaatje, La table des autres (L’Olivier)


ü

 

 

 

Julie Otsuka, Certaines n’avaient jamais vu la mer (Phébus)


ü

ü 

ü  

 icon_biggrin.gif

José Luís Peixoto, Livro (Grasset)


 

 

 

 

Juan Gabriel Vasquez,Le bruit des choses qui tombent (Seuil)


ü

ü 

 

 

Jeannette Winterson, Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? (L’Olivier)


ü

 

 

 

Avraham B. Yehoshua, Rétrospective (Grasset)

 

 

 

 

 

 

 

Une très large sélection originale car 10 auteurs font leur première entrée dans la course aux grands prix d’automne : Jeanne Cordelier, Nicolas d’Estienne d’Orves, Catherine Mavrikakis, Florence Noiville, Gisèle Pineau, Nathalie Rheims, Catherine Safonoff, Colombe Schneck, Antoine Senanque, et Julia Deck avec son premier roman.

Sur les neuf autres auteurs déjà sélectionnés pour au moins un des autres grands prix d’automne, Patrick Deville, déjà prix du roman Fnac, fait un sans faute et entre en lice pour le Fémina, après s’être inscrit pour le Goncourt, le Renaudot et le Médicis.
 

Parmi les romans français, les dames du Fémina ont quatre autres titres communs avec la liste du Goncourt (Thierry Bestingel, Joël Dicker, Jérôme Ferrari et Joy Sorman), trois avec celle du Médicis (Philippe Djian, Claudie Hunzinger et Leslie Kaplan), et deux avec celle du Flore (Philippe Djian et Anne Serre).
 


Pour la deuxième sélection, deux auteurs font leur entrée : Lancelot Hamelin et Bruno Lemaire.

Le 6 novembre, Deville (roman français) et Otsuka (roman étranger) ont gagné le prix, dès le premier tour chacun.

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Panoramas
  • : Mes lectures. La langue française. Français langue étrangère.
  • Contact

Profil

  • Pichenette
  • Professeur de français langue étrangère.
Coach en orthographe.
Jurée du prix des lecteurs des Ecrivains du Sud.
  • Professeur de français langue étrangère. Coach en orthographe. Jurée du prix des lecteurs des Ecrivains du Sud.

Vous Cherchez Un Article?

Je Classe Autrement!