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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 17:52

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 Pierre Assouline, Une question d'orgueil, Gallimard

Thierry Beinstingel, Ils désertent, Fayard

Joël Dicker, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, Bernard de Fallois  link

Nicolas d’Estienne d’Orves, Les fidélités successives, Albin Michel

Lancelot Hamelin, Le couvre‐feu d’octobre, L’Arpenteur

Claudie Hunzinger, La survivance, Grasset

Serge Joncour, L’Amour sans le faire, Flammarion

Tierno Monénembo, Le terroriste noir, Le Seuil

Jean‐Noël Pancrazi, La montagne, Gallimard

Nathalie Rheims, Laisser les cendres s’envoler, Léo Scheer

 

 Belle sélection!


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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 19:13

gabin.jpgAttila, Août 2012

  

Une petite fille, dans les années 30 à Catane en Sicile, vit librement sa vie de garçon manqué, dans une famille atypique, adule Jean Gabin dont elle ne manque aucun film et calque sa vie sur: "C'est ce que Jean Gabin aurait fait"! Ses déambulations sont détonnantes.

Goliarda Sapienza, auteure de l'Art de la joie, écrit avec verve, espièglerie, un récit autobiographique formidable, énergique, enchanteur.

Superbe photo sur la couverture de l'auteure.

Une pépite!




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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 10:41

C'est la saison des prix littéraires d'automne. Le moment pour moi de faire mon bilan de lecture des livres sélectionnés l'an dernier.

Et de garder en mémoire les titres des quelques livres que j'ai toujours envie de découvrir.

Prix Renaudot 2011

Sélections 1

2

3

lauréat

J ‘ai lu

Limonov, Emmanuel Carrère.(POL)

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Du temps qu’on existait, Marien Defalvard (Grasset)

 

 

 

 

Kampuchéa, Patrick Deville (Seuil)

 

 

 

 

Un amour de frère, Colette Fellous (Gallimard)

 

 

 

 

Brut, Dalibor Frioux (Seuil)

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L’Art français de la guerre, Alexis Jenni (Gallimard)

 

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Pas de 1ière sélection

Oublier Modiano, Marie Lebey      (Léo Scheer)      ü                         

                                                                                 

 

 

 

Jayne Mansfield 1967, Simon Libérati (Grasset)

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Paris en temps de paix, Gilles Marti-Chauffier (Grasset)

 

 

 

 

Du domaine des murmures, Carole Martinez (Gallimard)

 

 

 

Coup de coeur

Le Système Victoria, Eric Reinhardt (Stock)

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Le Ravissement de Britney Spears, Jean Rolin (POL)

 

 

 

 

Tout, tout de suite, Morgan Sportès.(Fayard)

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Vers la mer, Anne-Sophie Stefanini (Lattès)

 

 

 

 

Assommons les pauvres !, Sumana Sinha (Ed de l’Olivier)

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Rien ne s'oppose à la nuit, Delphine de Vigan.(Lattès)

 

 

 

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  Beaucoup de livres m'intéressaient dans cette sélection et j'en ai lu peu, qui étaient déjà dans d'autres sélections. Et j'ai aimé, beaucoup!, ces 4 livres!

Je garde cette sélection en mémoire et j'attendrai les sorties en poche des autres romans.

 

Prix Académie française 2011

Sélections 1

2

lauréat

J’ai lu

Rom@, Stéphane Audeguy (Gallimard)

 

 

 

Limonov, Emmanuel Carrère. (POL)

 

 

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Laurence Cossé. Les amandes amères (Gallimard)

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Valentine Goby. Banquises  (Albin Michel)

 

 

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Retour à Killybegs, Sorj Chalandon (Grasset)

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Dans un avion pour Caracas, Charles Dantzig (Grasset)

 

 

 

Le Corps immense du président Mao, Patrick Grainville (Seuil)

 

 

 

Philippe Lançon. Les îles  (Lattès)

 

 

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Le Système Victoria, Eric Reinhardt (Stock)

 

 

 

Le Ravissement de Britney Spears, Jean Rolin (POL)

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La découverte d'une jeune auteure, Valentine Goby, quel plaisir!

 

Suite au prochain article, demain.

Lire aussi: Prix littéraires 2011: mon bilan de lecture, 1.

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 20:13

Prix Fémina 2011

Sélections 1

2

3

lauréat

J’ai lu

Un certain mois d’avril à Adana, Daniel Arsand (Flammarion)

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Des garçons d’avenir, Nathalie Bauer (Philippe Rey)


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Kampuchéa, Patrick Deville (Seuil)

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Nestor rend les armes, Clara Dupont-Monod (Sabine Weispieser)

 

 

 

 

Cheyenn, François Emmanuel (Seuil)

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Un amour de frère, Colette Fellous (Gallimard)


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Les souvenirs, David Foenkinos (Gallimard)

 

 

 

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Pas d'inquiétude, Brigitte Giraud (Stock)

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L’Art français de la guerre, Alexis Jenni (Gallimard)

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Jayne Mansfield 1967, Simon Liberati (Grasset)


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So long, Luise, Céline Minard (Denoël)

 

 

 

 

Des vies d’oiseaux, Véronique Ovaldé (L’Olivier)

 

 

 

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Comme une ombre, Michel Schneider (Grasset)



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Les Débutants, Anne Serre (Mercure de France)

 

 

 

 

Rien ne s'oppose à la nuit, Delphine de Vigan (JC Lattès)

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Dans les autres sélections : étranger et essais

 

 

 

 

Sanctuaire du cœur, Duong Thu Huong (Sabine Wespieser)


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Freedom, Jonathan Franzen (L’Olivier)

 

 

 

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Un été sans les hommes, Siri Hustvedt (Actes Sud)

 

 

 

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Les revenants, Laura Kasischke (Bourgois)

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Emportée : récit, Paule Du Bouchet (Actes Sud)


 

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Dans les forêts de Sibérie, Sylvain Tesson (Gallimard)

 

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J'ai lu 10 livres parmi cette sélection, intéressants, variés, différents. Elles ont du goût ces dames du Fémina! Vive les femmes!

 

Pour conclure, dans ces différentes sélections, j'ai lu 18 livres. Certains sont présents dans différentes sélections. Seuls 4 d'entre eux ne m'ont pas plu, 5 se sont laissé lire. Et j'en ai aimé 9 à des degrés différents. Je trouve ce bilan très favorable quand on pense au nombre de livres publiés en automne. 

Résultat, je continuerai à piocher des idées de lecture dans ces sélections des prix d'automne. Je vais donc me plonger dans celles de l'année 2012!


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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 19:24

C'est la saison des prix littéraires d'automne. Le moment pour moi de faire mon bilan de lecture des livres sélectionnés l'an dernier.

Et de garder en mémoire les titres des quelques livres que j'ai toujours envie de découvrir.


Prix Goncourt 2011

Sélections 1

2

3

lauréat

J’ai lu

Rom@, Stéphane Audeguy (Gallimard)

 

 

 

 

Limonov, Emmanuel Carrère.(POL)

 

 

 

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Retour à Killybegs, Sorj Chalandon (Grasset)

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Dans un avion pour Caracas, Charles Dantzig (Grasset)

 

 

 

 

Les souvenirs, David Foenkinos.(Gallimard)

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L’Art français de la guerre, Alexis Jenni (Gallimard)

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Jayne Mansfield 1967, Simon Liberati (Grasset)

 

 

 

 

Un sujet français, Ali Magoudi (Albin Michel)

 

 

 

 

Du domaine des murmures. Carole Martinez.(Gallimard)

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Des vies d’oiseaux, Véronique Ovaldé (Ed de l’Olivier)

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Le Système Victoria, Eric Reinhardt (Stock)

 

 

 

 

Monsieur le Commandant, Romain Slocombe (Nil)

 

 

 

 

Tout, tout de suite, Morgan Sportès. (Fayard)

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La Belle Amour humaine, Lyonel Trouillot (Actes Sud).

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Rien ne s'oppose à la nuit, Delphine de Vigan.(Lattès)

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7 livres lus dans la sélection du Goncourt et un seul que je n'ai pas aimé! Pas mal!

5 livres que j'ai beaucoup ou énormémént aimés! Pas mal!

Et le livre lauréat que je n'ai pas lu ... et que personne autour de moi n'a lu! Peut-être un ras-le-bol des romans sur la guerre.

Au final, je suis très satisfaite de cette sélection. 

 

Prix Interallié 2011

Sélections 1

2

3

lauréat

J’ai lu

Sugar Puffs, François Cérésa (Fayard)

 

 

 

 

Retour à Killybegs, Sorj Chalandon (Grasset)

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Les amandes amères, Laurence Cossé (Gallimard)

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Les Autos tamponneuses, Stéphane Hoffmann (Albin Michel)

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L’Art français de la guerre, Alexis Jenni (Gallimard)

 

 

 

 

Philippe Lançon. Les îles (Lattès)

 

 

 

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Jayne Mansfield, Simon Libérati (Grasset)

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Tout de suite, Morgan Sportès  (Fayard)

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4 livres lus, dont un en commun avec le prix Goncourt, coup de coeur pour moi et  lauréat du prix. Si vous n'avez pas lu Tout, tout de suite, faites-le!

 

Suite dans l'article suivant,Prix littéraires 2011: mon bilan de lecture, 2.


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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 09:44

P.D.James-La-mort-sinvite-a-Pemberley.pngMai 2012, Fayard

 

Enfin fin de mon feuilleton de l'été: 

      La mort s'invite à Pemberley, P.D. James. 
      et  La mort s'invite à Pemberley, P.D. James. Suite et pas fin!
      et  La mort s'invite à Pemberley, P.D. James. Suite et toujours pas fin!

 

ENFIN! La dernière page est refermée.
Ce livre m'aura tenue en haleine un mois! Et il poursuit d'ores et déjà sa carrière haletante auprès d'une autre blonde écervelée???, autre fan d'Orgueil et préjugés, et autre inconditionnelle de Darcy. La saison 2 de cette fascinante saga estivale change d'adresse et sera à lire chez Sophie!

 

Sophie, j'ai assuré le suspense en juillet, à toi de reprendre avec brio le flambeau aoûtien!

 

Un bon point:
Le livre démarre sur le résumé des circonstances qui ont amené les deux aînées des demoiselles Bennet à réussir de beaux mariages, en dépit de leur condition assez modeste. Un résumé savoureux par les mauvaises langues de Longbourn et Mrs Bennet, mère obsédée par l'impérieuse nécessité de marier ses filles à tout prix. Tous les évènements vus à travers le prisme de la médisance et de la sottise mettent en évidence et avec humour le poids des conventions sociales, et la rigidité sociale de l'Angleterre georgienne. Délectable!

 

Un mauvais point:
Elisabeth et Darcy ronronnent de félicité conjugale! Finies les pointes acerbes de l'une, le mépris hautain de l'autre! Les contes de fées ont raison de s'arrêter à: ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants!


Heureusement, Wickham est fidèle à lui-même et il est accusé du meurtre de son ami Dennys. Sera-t-il condamné? On s'agite à Pemberley pour éviter cette déchéance!

 

A lire uniquement si vous êtes plein de bienveillance envers l'idée même de donner une suite à un célèbre roman d'il y a 200 ans. Ce sera alors un livre d'été (1) agréable; sinon, lisez ou relisez Orgueil et préjugés!


Ne m'appelez plus Elisabeth!

 

 

(1) livre d'été: que l'on peut emmener à la plage, abandonner pour faire des pâtés de sable ou des batailles d'eau, que l'on savoure à la sieste, alangui dans une chaise longue et qui, jamais au grand jamais, ne doit faire fonctionner les méninges!

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 16:02

P.D.James-La-mort-sinvite-a-Pemberley.pngMai 2012, Fayard

 

Suite et toujours pas fin de mon feuilleton de l'été: 

      La mort s'invite à Pemberley, P.D. James. 
      et  La mort s'invite à Pemberley, P.D. James. Suite et pas fin!

 

Contrainte et forcée, j'ai dû interrompre ma lecture à la page 67.


Contrainte et forcée, j'ai dû patienter( m'impatienter!!!) quelques jours avant de retourner dans l'antre de perdition préféré de mon porte-monnaie. Me voilà donc piteuse devant le libraire, tenant à la main l'objet incomplet de mes convoitises...

- "Allez donc le changer... et n'oubliez pas de vérifier les pages!"


Contrainte et forcée de constater que, à l'instar des commentateurs de blogues (1), le libraire ne manifeste strictement aucune compassion à l'égard de la lectrice-groupie interrompue intempestivement dans l'exercice de son péché mignon! La commisération est une vertu perdue dans ce monde de brutes!


(1) Je me permets de rappeller quelques piques de mes "amis"nautes: Normal, c'est l'automne, les feuilles tombent; C'est une farce de l'écrivain; Ben caisse queue tatan pour les écrire c 67 paje; Bah! t'étais pas à 10 pages près quand même!; J'adore ces feuilles qui tombent; J'ai une folle envie de me gausser; Permets-moi de rire de ta main malheureuse... 
Antigone II, roi de Macédoine; III° S. av. J.-C. avait raison: Dieu me garde de mes amis ; mes ennemis, je m'en charge.


Contrainte et forcée de constater que le fait de s'apparenter à la tribu des adoratrices de Darcy vous place d'emblée dans la catégorie des blondes sans cervelle: il ne me serait bien évidemment pas venu spontanément à l'esprit de vérifier la pagination du livre remplaçant.....Bien évidemment.........

 


humeur massacrante


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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 13:34

P.D.James-La-mort-sinvite-a-Pemberley.pngMai 2012, Fayard

 

Suite de mon feuilleton de l'été: La mort s'invite à Pemberley, P.D. James.


Enfin! D'un pas allègre et décidé, je convertis 22€ en 393 pages, enserrées dans une couverture bleu-gris-ciel d'orage, une belle photographie de château inquiétante illustrant le titre séducteur souligné d'un dessin stylisé de calèche de conte de fées.

D'ores et déjà, je subodorai que je serai déçue! Impossible de donner une suite à un conte romantique, sans briser la magie des premiers émois (1). En dépit de cette certitude, je me préparai à déguster cette intrigue policière qui exale un parfum de madeleine... Avec une délectation légèrement masochiste, laissant monter les souvenirs. Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse!

Je ne dirai rien des 66 premières pages.

A la page 67, je ne compris rien, relus, à nouveau, regardai la pagination, et constatai avec stupeur qu'il manquait 10 pages à mes 393 promises! Que croyez-vous que je fisse? Continuer? Que nenni!

Adepte de préceptes modernes de zénitude, je décidai d'emblée d'interrompre ma lecture et de l'ajourner.

Un échange de volume s'imposait...

 

 

 

(1) Cependant, Chantal Robillard a excellé dans cet exercice, brisant les tabous avec humour:  Les sept fins de Blanche-Neige 

 

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 19:11

P.D.James-La-mort-sinvite-a-Pemberley.pngMai 2012, Fayard

 

 

Mon planning est fait, aujourd'hui, c'est librairie, entre autres! Organisée, j'emmène le post-it préparé hier avec les titres de deux livres. Super woman est parée. 


Quand on a des amis qui se révèlent de vils tentateurs, il est parfois imposssible de résister à leurs conseils de lecture. Sophie et Richard se sont mis à deux pour vanter Le coup de la girafe de Camille Bouchard. Convaincants, non? Et quand Sophie rajoute: "coup de coeur" sur son article Les mémoires d'un oeuf de Sylvain Meunier, je me mets au garde à vous! Donc sur ma liste, un oeuf et une girafe!


Et me voilà arrivée! Dès que j'entre dans une librairie, il se passe une transformation étrange et radicale. Mes yeux se couvrent de 1500 facettes individuelles, gèrent 200 images/seconde, développent une vision panoramique et mosaïque de 360°. Mes capteurs exacerbés, ma vue perçante me permettent de déceler en un millionième de seconde tout nouveau titre intéressant.

Et là, mot magique: Pemberley!

Pemberley?
Non????
Miss Elisabeth Bennett, le ténébreux et arrogant Darcy, l'horrible Wickham?
Bref, le mythique Orgueil et préjugés de Jane Austen!


Telle une chasseresse aux aguets, je m'approche. Je ne rêve pas, le titre du livre est bien La mort s'invite à Pemberley! Quel génie, cette P.D.James! Elle a eu l'exquise idée d'inventer une suite policière au grand classique de 1813 de la grande Jane Austen. Et comme elle n'écrit jamais de romans très violents et développe l'environnement et la psychologie des personnages, elle ne va certainement pas trahir le monde romanesque, désuet et feutré qui caractérise Pemberley. Ce doit être absolument délectable!!!!!!!


Oubliés, Oeuf et Girafe! La mort s'invite à Pemberley est d'ores et déjà MON livre!


Je suis ressortie de la librairie, sans RIEN acheter (si, si!), trop contente de ma trouvaille et déterminée à laisser fondre doucement ce plaisir insidieux de l'attente le plus longtemps possible! Une pépite pareille, sans pareille! Je déguste et savoure...
Ou, autre version, chargée comme un bourricot, et croulant sous le poids des fruits et légumes achetés au marché, je suis ressortie sans acheter cette Mort tentatrice de peur qu'elle ne s'écrase entre betteraves et pêches! Frustrée et pestant contre notre maire qui ne répare pas les trottoirs, m'empêche de ce fait d'emmener mon caddie-mémé, et me bousille le dos!


A nous deux Darcy, et jusqu'à ce que je commence et finisse ma lecture, appelez-moi Elisabeth!

 

 

La mort s'invite à Pemberley, P.D. James. Suite et pas fin!

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 17:40

deschodt Laffont, août 2011

 

A la librairie, survol rapide des titres et des couvertures des livres exposés.
Rien n'attire mon attention jusqu'à ce que je revienne en arrière. Oui, mes yeux avaient bien déchiffré, mon cerveau avait bien enregistré cette incongruité: "Iphigénie Vanderbilt"!


En avant pour la 4ième de couverture:



"Henri était fiancé. Il avait vingt-quatre ans. Il sortait de Polytechnique. Il devait se marier dans un an. Les ingénieurs se marient souvent de bonne heure, surtout s'ils sont militaires.

'Le mariage est un pari que je ne voudrais pas perdre, reprit Henri sombrement.
- Qui le voudrait ? Qui veut perdre aucun pari ? dit Mathilde. 
- Il faut limiter les risques.. ., dit Henri. L'intuition ne suffit pas.
- Tout le monde peut se tromper.
- Maman n'a pas tort, Henri,
on peut prendre des précautions. 

- Précautions, quel mot affreux !
- Ne jamais épouser une Américaine, par exemple.
La fiancée d'Henri était américaine.

Nous sommes à Paris, en mai 1968. Henri Lebleu, élève de Polytechnique, fait la rencontre d'Iphigénie Vanderbilt, une jeune beauté américaine éprise de littérature française. Un an plus tard, les deux amants décident de se dire "oui" pour la vie. Chronique drôle et enthousiaste, Iphigénie Vanderbilt retrace quarante ans d'histoire franco-américaine comme on tourne les pages d'un album de famille. En fin observateur des moeurs contemporaines, Eric Deshodt livre, dans cette chronique du temps qui passe, une remarquable fresque sur la tolérance.


Je ne suis pas beaucoup plus avancée: le héros polytechnicien ne m'emballe pas mais il y a cette phrase impertinente: Les ingénieurs se marient souvent de bonne heure, surtout quand ils sont militaires. Ca, ça me plait beaucoup!
Alors, j'ouvre la première page:

« - Les hommes lassent-ils autant les femmes que les femmes les hommes ? demanda Henri.
- Lasser ? fit Mathilde.
- Oui. Fatiguer, si tu préfères.
- J’aime bien « lasser », mais c’est précieux. Tu aimes les mots précieux.
- Oui. Nous parlons comme des brutes aujourd’hui. On va finir par braire, il faut réagir. J’ai failli dire : les hommes sont-ils aussi  insupportables aux femmes que les femmes aux hommes ? C’était trop long : insupportable, cinq syllabes ; lasser, deux syllabes. La vie est courte, il faut aller vite. « Activité, activité, vitesse ! » Ce n’est pas de moi.
- C’est de qui ?

- Napoléon.
- Encore !
- Je ne m’en lasse pas. Tu le sais bien.
- Hélas…, soupira Mathilde. Pour répondre  à ta question, je ne sais pas. Je ne connais pas d’hommes. Je ne connais que des adolescents. Immatures. Tous immatures. » 


 Et voilà comment je débourse 20€ avec l'espoir du sourire en coin, de l'oeil qui frise!

 


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